Yohan
GUILLEMOT
Psychanalyste
Psychanalyste jungien, je vous accueille à mon cabinet, sur rendez-vous, du lundi au vendredi, pour des séances d'une heure.
54 Rue Notre-Dame
22 000 SAINT-BRIEUC
06 63 41 19 16
Pour quoi faire ?
«
Le but principal de la thérapie psychologique n'est pas de transporter le patient dans un état impossible de bonheur, mais de l'aider à acquérir la fermeté et la patience en face de la souffrance. La vie s'accomplit dans un équilibre entre la joie et la peine.
Collected Works Vol. 16, C. G. Jung
»
«
C'est un grand et beau spectacle de voir l'homme sortir en quelque manière du néant par ses propres efforts, dissiper, par les lumières de sa raison les ténèbres dans lesquelles la nature l'avait enveloppé ; s'élever au-dessus de lui-même ; s'élancer par l'esprit jusque dans les régions célestes ; parcourir à pas de géant, ainsi que le soleil, la vaste étendue de l'univers ; et, ce qui est encore plus grand et plus difficile, rentrer en soi pour y étudier l'homme et connaître sa nature, ses devoirs et sa fin.
Jean-Jacques Rousseau
»
Approche
Je souhaite inscrire ma pratique dans la continuité des travaux de Carl Gustav Jung, de Marie-Louise Von Franz et de leurs successeurs telle qu'elle m'a été transmise par mes pairs psychanalystes jungiens dans l'accompagnement de mon propre voyage analytique et durant la supervision de mon activité qui se poursuit toujours aujourd'hui.
Mon premier métier a été comédien de théâtre. Si le travail d'acteur a été un point de départ du dialogue toujours riche avec l'inconscient, il constitue aujourd'hui un apport pertinent à ma pratique d'analyste. Donner voix, prêter l'oreille, entrer en scène, souffler le mot ; les expressions de la scène trouvent tout leur sens dans le cabinet analytique. L'inconscient invite à être, à devenir, tour à tour et tout à la fois, l'acteur, le metteur en scène, le danseur, le figurant autant que le spectateur, le souffleur, l'éclairagiste ou le critique. Quelle est la pièce à jouer ? Est-ce un drame, une comédie, une farce ? Qui sont les personnages ? Que veulent-ils ? Qu'éprouvons-nous à leur approche ? Où nous conduisent-ils ? Doit-on leur obéir ? Pourquoi viennent-ils nous surprendre, nous déranger ?
Autant de questions qui mènent au cabinet du psychanalyste.
Si en effet le psychanalyste renonce dans sa pratique à la recherche esthétique, il peut s'inspirer précieusement du sérieux et de l'attention avec lesquels l'artiste aborde les personnages - les archétypes décrits par Jung en somme.
L'expérience impose enfin l'image d'une confrontation-jeu entre l'individu et l'inconscient, d'un dialogue entre le patient et le psychanalyste, d'un voyage en compagnie de soi-même.
Y.G.
Des mots amis
Quelques mots, quelques expressions de douleurs et des pensées pleines de réconfort glanés au gré du voyage une main pour le théâtre, une main pour la psychanalyse et que je souhaite partager une nouvelle fois ici.
«
On peut se demander pourquoi l'être s'individualise et si cela est souhaitable. Je répondrai que cela n'est pas seulement souhaitable, mais que c'est même absolument indispensable, pour l'excellente raison que sans son individualisation, l'être demeure dans une condition de mélange et de confusion avec autrui : dans cet état, il accomplit des actions qui le placent en conflit et en désaccord avec lui-même [...] De tout ce méli-mélo inconscient qui se déroule dans le no man's land qui tout à la fois sépare et rapproche les individus, de tout cet "à peu près", plus ou moins confusionnel et identificatoire, qui est la monnaie courante de nos interrelations, de toute cette confusion inconsciente des appartenances, émanent une astreinte et une contrainte à vivre et à agir comme la personne que l'on est précisément pas.
Dialectique du moi et de l'inconscient, C. G. Jung
»
«
LE DIRECTEUR
Tout cela est très joli ! Mais qu'est-ce que vous voulez exactement ?
LE PERE
Nous voulons vivre, monsieur !
LE DIRECTEUR, ironique.
Pour l'éternité ?
LE PERE
Non, monsieur : pendant un moment au moins, en eux.
(...)
Comprenez-le bien : la pièce est à faire ; mais si vous le voulez et vos acteurs aussi, on pourrait la faire sur-le-champ, de concert !
LE DIRECTEUR
Où est votre manuscrit ?
LE PERE
Il est en nous, monsieur. Le drame est en nous ; c'est nous ; et nous sommes impatients de le représenter, comme nous y pousse la passion qui est en nous !
(...)
LA MERE
Non, non ! Ne le permettez pas, monsieur ! Ne le permettez pas !
LE DIRECTEUR
Mais c'est seulement pour voir, madame !
LA MERE
Moi, je ne peux pas le supporter ! Je ne peux pas !
LE DIRECTEUR
Excusez-moi , madame, mais puisque tout cela a déjà eu lieu ! Je ne comprends pas !
LA MERE
Non, cela a lieu maintenant et toujours ! Mon supplice n'est pas une fiction, monsieur ! Moi, je suis vivante et présente, toujours, à chaque instant de ce supplice qui est le mien et qui se renouvelle toujours vivant et présent. Mais ces deux pauvres petits-là, est-ce que vous les avez entendus parler ? Ils ne le peuvent plus, monsieur ! S'ils s'agrippent encore à moi, c'est pour maintenir vivant et présent mon supplice : mais eux, pour eux-mêmes, ils n'existent pas, ils n'existent plus ! Et elle (elle montre la Belle-Fille), monsieur, elle s'est enfuie, elle m'a échappé et a achevé de se perdre, oui, de se perdre... Et maintenant, si je la vois devant moi, c'est encore pour cela, seulement pour cela, c'est toujours, toujours, pour ranimer toujours en moi, vivante et présente, la souffrance que j'ai éprouvée aussi à cause d'elle !
Six personnages en quête d'auteur, Luigi Pirandello
»
«
CHANSON DU GEÔLIER
Où vas-tu beau geôlier
Avec cette clé tachée de sang
Je vais délivrer celle que j'aime
S'il en est encore temps
Et que j'ai enfermée
Tendrement cruellement
Au plus secret de mon désir
Au plus profond de mon tourment
Dans les mensonges de l'avenir
Dans les bêtises des serments
Je veux la délivrer
Je veux qu'elle soit libre
Et même de m'oublier
Et même de s'en aller
Et même de revenir
Et encore de m'aimer
Ou d'en aimer un autre
Si un autre lui plaît
Et si je reste seul
Et elle en allée
Je garderai seulement
Je garderai toujours
Dans mes deux mains en creux
Jusqu'à la fin des jours
La douceur de ses seins modelés par l'amour.
Paroles, Jacques Prévert
»
«
Plus je suis devenu incertain au sujet de moi-même, plus a crû en moi un sentiment de parenté avec les choses. Oui, c'est comme si cette étrangeté qui m'avait si longtemps séparé du monde avait maintenant pris place dans mon monde intérieur, me révélant à moi-même une dimension inconnue et inattendue de moi-même.
Ma vie, C. G. Jung
»
«
Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde.
Gandhi
»
Contact
Yohan GUILLEMOT
54 Rue Notre-Dame
22000 Saint-Brieuc
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